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LA CONQUÊTE DE JÉRUSALEM

Harry Myriam
Éditeur: TURQUOISE
Date de parution 30‏/10‏/2019
« Voici un livre extrêmement digne de remarque, et que j’ai plaisir à signaler. […] Il est conçu avec intelligence, écrit avec fermeté et délicatesse, et, surtout, il s’en dégage une vie ardente, une sorte d’exhalaison chaleureuse, qui atteint et gagne le lecteur. Il sent le désert, les fleurs sauvages, et les parfums de l’Arabie. » L’article élogieux consacré par Léon Blum à La Conquête de Jérusa... Voir la description complète
21,80€
Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782918823216
Date de parution30‏/10‏/2019
Poids500 g
Dimensions2٫80 x 13٫50 x 21٫00 cm
Common books attribute
AuteurHarry Myriam
SérieLe temps des femmes
ÉditeurTURQUOISE
Nombre de pages336
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
« Voici un livre extrêmement digne de remarque, et que j’ai plaisir à signaler. […] Il est conçu avec intelligence, écrit avec fermeté et délicatesse, et, surtout, il s’en dégage une vie ardente, une sorte d’exhalaison chaleureuse, qui atteint et gagne le lecteur. Il sent le désert, les fleurs sauvages, et les parfums de l’Arabie. » L’article élogieux consacré par Léon Blum à La Conquête de Jérusalem, lors de sa publication en 1904, révèle tout l’intérêt que voua la critique de l’époque à l’œuvre de Myriam Harry. Son exotisme, empreint d’influences orientalistes, se nourrit singulièrement de l’existence même de l’auteure, qui y convoquait les souvenirs de sa ville natale, où se côtoyaient toutes les religions, tous les fanatismes, toutes les langues, et où la Bible se mêlait aux légendes d’Astarté, d’Adonis et de Baal. Elle y contait les errances du jeune Hélie Jamain, archéologue et conquérant de la ville sainte par l’érudition, épris d’une diaconesse, objet de sa passion puis source de sa mélancolie, mais, surtout, envoûté par Jérusalem, ses mythes antiques et ses souffrances – car les combats les plus violents sont souvent menés au nom de Dieu. À l’aube du XXè siècle, le jury du Goncourt ne semble pas prêt à décerner son prix à une femme, fût-elle favorite – aussi un comité de femmes de lettres crée-t-il le prix Vie heureuse, désormais nommé Femina, afin de l’attribuer au roman de Myriam Harry.