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MéMOIRES D'UN TéMOIN DU SIèCLE

BENNABI MALEK
Éditeur: HERITAGE
Date de parution 14‏/01‏/2025
En naissant en 1905 en Algérie on vient à un moment où le courant de conscience peut être connecté sur le passé avec ses derniers témoins et sur l’avenir avec ses premiers artisans J’ai donc bénéficié d’un privilège indispensable au témoin en naissant à un tel momentDans mon milieu familial j’ai trouvé en effet une aïeule Hadja Baya alors centenaire et qui mourra quand j’aurai trois ou quatre ans... Voir la description complète
10,00€
Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782385540548
Date de parution14‏/01‏/2025
Poids272 g
Common books attribute
AuteurBENNABI MALEK
ÉditeurHERITAGE
Nombre de pages229
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
En naissant en 1905 en Algérie on vient à un moment où le courant de conscience peut être connecté sur le passé avec ses derniers témoins et sur l’avenir avec ses premiers artisans J’ai donc bénéficié d’un privilège indispensable au témoin en naissant à un tel momentDans mon milieu familial j’ai trouvé en effet une aïeule Hadja Baya alors centenaire et qui mourra quand j’aurai trois ou quatre ans Je ne l’ai donc pas connue suffisamment Mais en quittant ce monde elle laissait dans le milieu familial où je commençais à prendre conscience ses souvenirs vivants qu’on allait me transmettre dans la familleMa grandmère maternelle Hadja Zoulikha me dira notamment quand je serai plus grand comment sa mère Hadja Baya et sa famille quittèrent Constantine le jour de l’entrée des FrançaisLes familles constantinoises une fois leur ville prise n’eurent d’autre souci que de sauver leur honneur surtout les familles où il y avait de jeunes filles Elles durent les évacuer du côté du Rhumel où se trouvent aujourd’hui en bas les moulins Kaouki et en haut le pont suspenduPendant que les Français entraient par la Brèche les jeunes Constantinoises et leurs familles quittaient leur ville en utilisant des cordes qui cédaient parfois précipitant les vierges dans l’abîmeMon aïeule Hadja Baya a vécu cette tragédie Son père et sa mère la poussant devant eux à travers les rues d’une ville en désarroi la conduisirent au bord du précipice comme Abraham avait conduit jadis son fils Ismaël pour le sacrifice propitiatoire sur l’autel de Dieu