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Comprendre l'imbroglio syrien

Monforte Daniel
Éditeur: VA PRESS
Date de parution 02‏/03‏/2023
C’est parce que l’histoire de la Syrie se confond avec l’histoire de l’écriture humaine que ce livre part du plus loin de l’histoire antique. Le temps syrien s’avère une épopée de la lenteur. Son chemin vers la souveraineté et la démocratie est sinueux et son résultat jamais acquis. La construction de cette nation se fait autour d’un socle culturel commun : une communion d’ethnies, de langues et d... Voir la description complète
28,00€
Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782360932504
Date de parution02‏/03‏/2023
Poids616 g
Dimensions2٫70 x 17٫00 x 25٫00 cm
Common books attribute
AuteurMonforte Daniel
SérieVA PRESS
ÉditeurVA PRESS
Nombre de pages342
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
C’est parce que l’histoire de la Syrie se confond avec l’histoire de l’écriture humaine que ce livre part du plus loin de l’histoire antique. Le temps syrien s’avère une épopée de la lenteur. Son chemin vers la souveraineté et la démocratie est sinueux et son résultat jamais acquis. La construction de cette nation se fait autour d’un socle culturel commun : une communion d’ethnies, de langues et de religions ayant appris à vivre ensemble sous le joug des différentes occupations. Son territoire fut par les siècles défini, mais malgré des décennies d’indépendance ses frontières demeurent contestées, floutées par des contingences politiques opposées. Intérieures comme extérieures. L’histoire plus récente fait se dégager des responsabilités plus claires quant aux problèmes subsistants à l’époque actuelle. L’indépendance survient après une lutte entre les puissances étrangères sur son sol – mandat français entre les deux guerres mondiales et concurrence avec les puissances anglaises et allemandes – comme si les Syriens étaient condamnés à subir l’ingérence à jamais. Différents acteurs politiques entrent en lutte pour le pouvoir lorsque Français et Anglais partent enfin en 1946, mais ce n’est que pour mieux revenir par la petite porte de la lutte d’influence postcoloniale. Le pouvoir se dispute entre eux et de nouveaux acteurs : la gauche panarabe et nassérienne, les généraux sunnites et les laïques, les Frères musulmans enfin, s’imposant peu à peu comme les opposants principaux à un pouvoir qui se rapproche de plus en plus de Moscou. La prise du pouvoir par le parti Baath à partir de 1963 stabilise le pays, mais les oppositions se cristallisent. La guerre du Liban ensuite se révèle comme le déclenchement des rivalités politiques en jeu. C’est le moment assumé d’entrée dans le jeu des États-Unis, mais c’est pourtant Damas qui remporte cette guerre interminable, aboutissant à quinze ans d’occupation de ce pays revendiqué comme partie intégrante de la Grande Syrie. À la passation du pouvoir au dauphin Bachar alors qu’elle a perdu son allié soviétique, Damas se redécouvre un temps une amie avec la France de Chirac. Mais de nouveaux ennemis se profilent : al-Qaïda d’un côté et Washington de l’autre. Plus que jamais courtisée ou menacée par les puissances étrangères ou religieuses, les problèmes auxquelles la Syrie doit faire face sont indissociables de cette situation géopolitique complexe.