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Voués à Ishtar : exposition, Institut du monde arabe, du 23/01/2014 au 4/05/2014

Cluzan Sophie, Butterlin Pascal (direction)
Éditeur: IFPO
Date de parution 09‏/01‏/2014
Il y a tout juste quatre-vingts ans, à peine une vie d’homme, André Parrot mettait au jour en Syrie une petite statue avec une inscription sur l’épaule qui lui révélait le nom ancien de la ville, Mari, dont la fouille débutait. À regarder les photographies en noir et blanc prises alors, on peut aisément concevoir l’émotion qu’il en ressentit. Cependant, loin de la vision romantique de l’archéologu... Voir la description complète
30,00€
Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782351593943
Date de parution09‏/01‏/2014
Poids950 g
Dimensions1٫00 x 21٫00 x 24٫00 cm
Common books attribute
Nombre de pages311
AuteurCluzan SophieButterlin Pascal (direction)
ÉditeurIFPO
Langue du livreFrançais
Description
Il y a tout juste quatre-vingts ans, à peine une vie d’homme, André Parrot mettait au jour en Syrie une petite statue avec une inscription sur l’épaule qui lui révélait le nom ancien de la ville, Mari, dont la fouille débutait. À regarder les photographies en noir et blanc prises alors, on peut aisément concevoir l’émotion qu’il en ressentit. Cependant, loin de la vision romantique de l’archéologue-héros développée depuis par un certain cinéma, les photographies des premières campagnes conduites sur le site montrent un quotidien différent, soucieux d’une vision à la fois large des vestiges dans leur environnement, grâce aux photos aériennes prises avec le concours de l’armée, et au plus près du sol d’où sont, patiemment, excavés les fondations de cet ensemble urbain ainsi qu’un abondant matériel, catalogué avec soin, soir après soir.Ces clichés, et les archives qui s’y rattachent, disent également une aventure humaine : celle des membres français de la mission archéologique, celle des Syriens de la région qui prennent une part active aux travaux de déblaiement, et celle d’une fierté partagée autour de la conscience d’une découverte majeure. Ces documents, connus jusque-là des seuls spécialistes, dialoguent dans l’exposition avec les pièces et les oeuvres échues au musée du Louvre au titre du partage du produit de la fouille ; ils rendent celles-ci presque familières.Presque, car parmi ces pièces des statues d’hommes et de femmes éveillent notre curiosité par ce regard vers un au-delà qu’elles rendent aussi palpable que le monde d’ici-bas. Trouvées dans le périmètre d’un édifice identifié comme un temple, elles rendaient hommage à Ishtar, déesse de pouvoir et d’amour, ce dernier dans une forme excessive. N’est-ce pas à Mari seulement qu’Ishtar est dite « virile »… Autant de conjectures qui ont nourri la recherche et conduisent aujourd’hui à de nouvelles interprétations.L’exposition montre aussi qu’après l’enthousiasme des premières découvertes, le travail s’est inlassablement poursuivi au fil des décennies, avec des résultats qui à chaque étape ont ouvert d’autres perspectives. La présence de l’effigie royale d’Ishqi-Mari au musée de l’Institut — un dépôt du musée d’Alep — est à l’origine du projet, porté avec enthousiasme par le département des Antiquités orientales du musée du Louvre et la Mission archéologique de Mari ; un projet qui s’inscrit évidemment dans la mission collective de la sauvegarde du patrimoine à l’origine de la construction de l’identité des peuples.