Traitement en cours...
Paramètres d'accessibilité

Quand le Sud réinvente le monde

Badie Bertrand
Éditeur: LA DECOUVERTE
Date de parution 04‏/10‏/2018
L'agenda international se règle aujourd'hui sur les urgences sociales, sanitaires ou démographiques. Un signe que la faiblesse est devenue un levier important dans la recomposition du rapport de force entre les nations. Bertrand Badie livre ici une analyse fine de ce changement d'orientation et de la place centrale qu'y tient désormais le monde du Sud.Dans Nous ne sommes plus seuls au monde, Bertr... Voir la description complète
14,00€
Délais de livraison Momentanément indisponible
CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782348037375
Date de parution04‏/10‏/2018
Poids264 g
Dimensions2٫10 x 12٫50 x 19٫10 cm
Common books attribute
AuteurBadie Bertrand
SérieCahiers libres
ÉditeurLA DECOUVERTE
CollectionCahiers libres
Nombre de pages264
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
L'agenda international se règle aujourd'hui sur les urgences sociales, sanitaires ou démographiques. Un signe que la faiblesse est devenue un levier important dans la recomposition du rapport de force entre les nations. Bertrand Badie livre ici une analyse fine de ce changement d'orientation et de la place centrale qu'y tient désormais le monde du Sud.Dans Nous ne sommes plus seuls au monde, Bertrand Badie mettait en évidence les blocages d'un ordre international pris au piège de la mondialisation. Il montre ici comment le Sud, largement issu de la décolonisation, réagit à cette situation et, reprenant la main, recompose le système. Jusqu'à la fin de la Guerre froide, la compétition entre puissances a fait l'histoire. Aujourd'hui, non seulement elle est mise en échec, mais la faiblesse, à l'origine de la plupart des conflits (à travers celle des États, des nations institutionnalisées, ou du lien social), définit les enjeux internationaux et produit la plupart des incertitudes qui pèsent sur l'avenir. Le sens de la conflictualité mondiale s'en trouve particulièrement bouleversé. Devenue compétition de faiblesses, elle n'est plus territorialisée, n'oppose plus exclusivement des armées et des États ; peut-être a-t-elle même pour seule finalité de perpétuer des " sociétés guerrières ". Elle produit une violence diffuse, se déplace par rhizome, atteint tout le monde. Les vieilles puissances peinent à l'admettre. Le système international se transforme, inévitablement, sans que les États n'en prennent la mesure : il intègre de nouveaux acteurs et réécrit l'agenda international jusqu'à faire des questions sociales les enjeux majeurs de notre temps (démographie, inégalités, sécurité humaine, migrations). Reste à inventer les remèdes à ces nouvelles " pathologies sociales internationales ".