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Le Fou de Laylâ

Miquel André, Majnûn
Éditeur: ACTES SUD
Date de parution 01‏/06‏/2016
Sous ce nom (le Fou, ou le Fou de Laylâ : Majnûn Laylâ) se cache un jeune homme, Qays ibn al-Mulawwah, qui n'a peut-être jamais existé. D'entrée de jeu, il s'agit d'un inextricable duo entre histoire et légende. La première nous dit qu'au désert d'Arabie, dans la seconde moitié du VIIe siècle, circulent des poèmes chantant un amour parfait et impossible. Leurs auteurs, sous divers noms, se veulent... Voir la description complète
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782330064303
Date de parution01‏/06‏/2016
Poids593 g
Dimensions3٫50 x 14٫10 x 22٫50 cm
Common books attribute
SérieLa Bibliothèque arabe
CollectionSindbad
Nombre de pages512
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
AuteurMiquel AndréMajnûn
ÉditeurACTES SUD
Description
Sous ce nom (le Fou, ou le Fou de Laylâ : Majnûn Laylâ) se cache un jeune homme, Qays ibn al-Mulawwah, qui n'a peut-être jamais existé. D'entrée de jeu, il s'agit d'un inextricable duo entre histoire et légende. La première nous dit qu'au désert d'Arabie, dans la seconde moitié du VIIe siècle, circulent des poèmes chantant un amour parfait et impossible. Leurs auteurs, sous divers noms, se veulent, d'une tribu à l'autre, les meilleurs dans le genre, et pour avoir vécu cet amour, et pour le dire. La légende, elle, nous parle d'un jeune homme, Qays, de la tribu des Banû ‘Amir, qui tombe amoureux de sa cousine Laylâ. Tout devrait concourir à leur bonheur : ils n'ont aucune crainte quant à l'accord de leurs familles, portées, comme les autres, à ce type de mariage entre cousins. Mais voilà... Qays est poète, et il décide de chanter son amour à tous vents. Ce faisant, il enfreint une règle majeure du code bédouin. Dès lors, tout s'enchaîne : le refus de la famille, le mariage forcé de Laylâ, son départ de la tribu, Qays sombrant dans la folie et allant vivre avec les bêtes du désert, sa mort enfin, d'épuisement et de douleur. Quel qu'en soit l'arrière-plan social, la légende crée un mythe : celui de l'amour parfait et impossible. De tous les poètes qui l'ont chanté dans l'Arabie de ce temps, Majnûn est sans doute le plus grand. Homme de chair et de sang, ou personnage inventé, il fixe au poème un unique sujet : l'amour dans toutes les variations possibles.