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Épître sur l'intellect

Al Farabi, Vallat Philippe
Éditeur: BELLES LETTRES
Date de parution 13/06/2012
L'Épître sur l'intellect de Farabi (c. 950) était surtout connue jusqu'à récemment dans sa traduction latine éditée et étudiée par E. Gilson en 1929. Ce traité, qui eut une certaine influence sur la scolastique latine, n'avait en français fait l'objet d'aucune étude d’ensemble dans sa version arabe publiée par les soins du P. Bouyges en 1938. C’est cette étude qu'on s'est proposé de mener à bien s... Voir la description complète
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Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782251183138
Date de parution13/06/2012
Poids376 g
Dimensions2,40 x 13,50 x 21,00 cm
Common books attribute
AuteurAl FarabiVallat Philippe
SérieSagesses médiévales
ÉditeurBELLES LETTRES
CollectionSagesses médiévales
Nombre de pages231
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
L'Épître sur l'intellect de Farabi (c. 950) était surtout connue jusqu'à récemment dans sa traduction latine éditée et étudiée par E. Gilson en 1929. Ce traité, qui eut une certaine influence sur la scolastique latine, n'avait en français fait l'objet d'aucune étude d’ensemble dans sa version arabe publiée par les soins du P. Bouyges en 1938. C’est cette étude qu'on s'est proposé de mener à bien sur la base d’une nouvelle traduction commentée. En bien cerner l’intention nécessitait d’en situer les thèmes à la fois dans l’histoire de la philosophie et dans la perspective de l’évolution de la pensée de Farabi. L’Épître révèle un penseur déjà maître de la falsafa naissante et dans la perspective de l'évolution de la pensée de Farabi. Bien loin du traité brouillon qu'on a voulu y voir, son étude attentive révèle un philosophe déjà maître de la philosophie développée dans ses œuvres plus tardives et maître également d’une pensée pédagogique qui a donné au traité sa facture particulière : clair sur les thèmes politiques du début du traité, qui sont analysés ici pour la première fois, puis volontairement elliptique vers la fin, au moment de conclure sur les Causes secondes et le Premier principe, Farabi va d’abord à la rencontre de ses lecteurs et les incite ensuite, par la difficulté croissante de l’exposé, à rechercher au-delà du traité les questions que celui-ci ne fait qu’esquisser. Tout en invitant ses contemporains à venir en apprendre plus auprès de lui, l’œuvre pose les fondements conceptuels de l’espérance philosophique et le terme de la vie humaine accomplie : l’immortalisation par la connaissance, au stade où l’intellect devient « acquis » (adeptus). Alexandre d’Aphrodise et en particulier son De anima servent ici de caution et de prétexte aristotéliciens à l’élaboration d’une doctrine dont l'ontologie de référence est inspirée du Plotin arabe.