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Comment ça va pas ?

Horvilleur Delphine
Éditeur: GRASSET
Date de parution 21‏/02‏/2024
Fracassée comme tant d’autres après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’auteur voit son monde s’effondrer. Elle dont la mission consiste à porter la souffrance des autres sur ses épaules et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération, impuissante et aphasique.Dans la fièvre, elle écrit alors ce petit traité de survie, comme une tranche d’auto-an... Voir la description complète
16,00€
Disponibilité Disponible
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782246838463
Date de parution21‏/02‏/2024
Poids162 g
Dimensions1٫60 x 12٫30 x 18٫80 cm
Common books attribute
AuteurHorvilleur Delphine
Sérieessai français
ÉditeurGRASSET
Nombre de pages160
Langue du livreFrançais
Description
Fracassée comme tant d’autres après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’auteur voit son monde s’effondrer. Elle dont la mission consiste à porter la souffrance des autres sur ses épaules et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération, impuissante et aphasique.Dans la fièvre, elle écrit alors ce petit traité de survie, comme une tranche d’auto-analyse qui la fait revenir sur ses fondements existentiels.Le texte est composé de dix conversations réelles ou imaginaires : conversation avec ma douleur, conversation avec mes grands-parents, conversation avec la paranoïa juive, conversation avec Claude François, conversation avec les antiracistes, conversation avec Rose, conversation avec mes enfants, conversation avec ceux qui me font du bien, conversation avec Israël, conversation avec le Messie.Ce livre entre en résonnance avec Vivre avec nos morts (puisqu’il s’agit ici, a contrario, de l’angoisse de mourir avec les vivants), avec Réflexions sur la question antisémite (puisque c’est le pendant personnel, intime et douloureux à l’essai plus intellectuel et réflexif) et à Il n’y a pas de Ajar (puisque la musique, le ton, la manière des dialogues oraux font écho à ceux du monologue théâtral).Comme toujours avec l’auteur, le va et vient entre l’intime et l’universel, entre l’exégèse des textes sacrés et l’analyse de la société actuelle, entre la gravité du propos et l’humour comme politesse du désespoir, parvient à transformer le déchirement en réparation, l’inconfort en force, l’inquiétude en réassurance et le doute en savoir.