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    Meursault, contre-enquête

      Daoud Kamel
      Éditeur: FOLIO
      Date de parution 08‏/06‏/2023
      "Un certain goût pour la paresse s'installe chez le meurtrier impuni. Mais quelque chose d'irréparable aussi : le crime compromet pour toujours l'amour et la possibilité d'aimer. J'ai tué et, depuis, la vie n'est plus sacrée à mes yeux. Dès lors, le corps de chaque femme que j'ai rencontrée perdait très vite sa sensualité, sa possibilité de m'offrir l'illusion de l'absolu. À chaque élan du désir, ... Voir la description complète
        7,80€
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        Le mot du libraire
        Haroun est le frère de "l'Arabe" tué par Mersault, le héros du célèbre roman "l'étranger". 70 ans après les faits, il cherche à faire revivre son image restée dans l'ombre de l'Histoire. Un dialogue permanent et vertigineux entre le texte de Camus et ce personnage de fiction ancré dans la réalité de l'Algérie contemporaine. Un procédé littéraire qui permet à Kamel Daoud d'aborder la complexité des héritages dabs la formation du présent d'une jeune génération. Sans conteste un magnifique roman servi par une superbe plume.
        CARACTÉRISTIQUES
        Nom d'attributValeur d'attribut
        EAN9782073007278
        Date de parution08‏/06‏/2023
        Poids128 g
        Dimensions1٫30 x 10٫70 x 17٫80 cm
        Common books attribute
        AuteurDaoud Kamel
        SérieFolio
        ÉditeurFOLIO
        Nombre de pages208
        Langue du livreFrançais
        FormatLivre broché / couverture souple
        Description
        "Un certain goût pour la paresse s'installe chez le meurtrier impuni. Mais quelque chose d'irréparable aussi : le crime compromet pour toujours l'amour et la possibilité d'aimer. J'ai tué et, depuis, la vie n'est plus sacrée à mes yeux. Dès lors, le corps de chaque femme que j'ai rencontrée perdait très vite sa sensualité, sa possibilité de m'offrir l'illusion de l'absolu. À chaque élan du désir, je savais que le vivant ne reposait sur rien de dur. Je pouvais le supprimer avec une telle facilité que je ne pouvais l'adorer - ç'aurait été me leurrer. J'avais refroidi tous les corps de l'humanité en en tuant un seul. D'ailleurs, mon cher ami, le seul verset du Coran qui résonne en moi est bien celui-ci : “Si vous tuez une seule âme, c'est comme si vous aviez tué l'humanité entière.”"