Traitement en cours...
Paramètres d'accessibilité

Le 17 octobre des Algériens

Auteur(s): Péju, Marcel
Éditeur: DECOUVERTE
Date de publication 06‏/10‏/2021
À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant probablement plus de deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, ce drame a été " o... Voir la description complète
9٫50€
Disponibilité Disponible en librairie
Délais de livraison Expédié sous 1 à 2 jours ouvrés
Caractéristiques
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782348072635
Date de publication06‏/10‏/2021
Poids188 g
Dimensions110٫00 x 120٫00 x 190٫00 mm
Common books attribute
Auteur(s)Péju, Marcel
ÉditeurDECOUVERTE
Nombre de pages200
Langue du livreFrançais
Description
À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant probablement plus de deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, ce drame a été " oublié ". Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne. Il est complété par La triple occultation d'un massacre de l'historien Gilles Manceron, qui jette une lumière essentielle sur cet événement. Avec l'appui des ministres hostiles aux choix du général de Gaulle en Algérie, Papon a orchestré la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre. Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Et la postface inédite de Gilles Manceron évoque les développements survenus au cours des années 2010 concernant la mémoire de ce massacre.