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Al-qaws wal-farâcha

Mohamad Achaari, محمد الأشعري
Éditeur: ALMARKAZ ALTHAQAFI AL'ARABI / LIBAN
Date de parution 01‏/01‏/2011
Le roman L’Arc et le Papillon est avant tout une tentative de poser des questions sur le moment historique présent à plusieurs niveaux, tout en mettant en avant la richesse de cette œuvre créative à travers ses thématiques, son approche de sujets significatifs et sa lecture d’une grande rigueur des réalités marocaines contemporaines. Ce roman, qui a remporté le Prix International de la Fiction Ara... Voir la description complète
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9789953684222
Date de parution01‏/01‏/2011
Poids400 g
Dimensions1٫00 x 14٫50 x 21٫50 cm
Common books attribute
ÉditeurALMARKAZ ALTHAQAFI AL'ARABI / LIBAN
Langue du livrearabe
AuteurMohamad Achaariمحمد الأشعري
Nombre de pages335
Description
Le roman L’Arc et le Papillon est avant tout une tentative de poser des questions sur le moment historique présent à plusieurs niveaux, tout en mettant en avant la richesse de cette œuvre créative à travers ses thématiques, son approche de sujets significatifs et sa lecture d’une grande rigueur des réalités marocaines contemporaines. Ce roman, qui a remporté le Prix International de la Fiction Arabe (Booker arabe) en 2011, a été sélectionné parmi une longue liste comprenant 123 candidatures provenant de tout le monde arabe et même d’Afghanistan. Voici un extrait de ce roman : « Je suis Youssef Al-Farsioui et voici mon père. Il m’a conçu avec une Allemande délicate qui, n’ayant trouvé d’autre moyen moins cruel de mettre fin à son histoire tumultueuse, a choisi le suicide. Ce fut un jour dédié à la chasse, qu’elle avait passé avec mon père à traquer perdrix et lapins dans la forêt sauvage. Lorsque le soleil commença à décliner, elle arrangea soigneusement le gibier, les équipements, les vêtements, les paniers de nourriture et les boîtes de boissons, avec cette minutie qui mettait les nerfs de mon père à vif. Puis elle s’installa sur le siège avant, attacha sa ceinture de sécurité tout en relâchant les notes de Beethoven, son enregistrement favori. Sur le chemin du retour, elle demanda à mon père de prendre la route montagneuse qui, dans sa première partie, surplombe la ville, et dans le reste, donne sur des ruines. Avec douceur, elle dit qu’elle voulait voir le coucher du soleil. Contre toute attente, Al-Farsioui accéda à sa demande sans débat ni opposition, ce qui l’amena à affirmer à maintes reprises après l’accident qu’il n’y avait que la volonté divine pour voiler ainsi sa clairvoyance. Comment aurait-il pu ne pas remarquer que c’était la première fois de sa vie qu’elle exprimait un tel désir, alors qu’il n’avait jamais partagé avec elle un sommet ni un creux pour contempler un quelconque coucher ou lever de soleil ? »