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L'état d'esprit des Algériens au début du XXe siècle

Chachoua Kamel
Éditeur: BOUCHENE
Date de parution 08‏/02‏/2023
Dialectologue-ethnologue passionné, excellent arabisant, homme de terrain hors pair qui avait observé avec finesse et avidité le monde rural algérien du début du XXe siècle, Joseph Desparmet (1863-1942) est sans doute le chercheur le plus fertile et le plus reléguéT de sa génération, aussi bien par l’establishment colonial que par les universitaires de la post-colonie pour ses idées aussi déroutan... Voir la description complète
25,00€
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CARACTÉRISTIQUES
Nom d'attributValeur d'attribut
EAN9782356761330
Date de parution08‏/02‏/2023
Poids600 g
Dimensions3٫00 x 15٫50 x 24٫00 cm
Common books attribute
AuteurChachoua Kamel
ÉditeurBOUCHENE
Nombre de pages398
Langue du livreFrançais
FormatLivre broché / couverture souple
Description
Dialectologue-ethnologue passionné, excellent arabisant, homme de terrain hors pair qui avait observé avec finesse et avidité le monde rural algérien du début du XXe siècle, Joseph Desparmet (1863-1942) est sans doute le chercheur le plus fertile et le plus reléguéT de sa génération, aussi bien par l’establishment colonial que par les universitaires de la post-colonie pour ses idées aussi déroutantes que provoquantes. Son œuvre peu connue, mal comprise, souvent «pillée» est enfin accessible. Les textes présentés ici suivant l’ordre chronologique de leurs parutions – entre 1910 et 1937 – restituent l’unitéT des deux thématiques de la résistance culturelle populaire et/puis lettrée qui composent les deux parties de ce volume, qui parlent, au fond, de la même chose et poursuivent le même but : comment un peuple, même s’il s’avoue vaincu, même s’il reconnaît la supérioritéT matérielle du conquérant, même s’il ne se bat plus, garde-t-il une capacitéT de résistance intact et ne perd-il jamais l’espoir de sa libération? Cette question qui l’avait habitéT et intriguéT dès ses premières enquêtes aà Blida, il la formule lui-même avec une naïveté et une simplicitéT insolite : «comment l’âme indigène se défend-elle contre notre machinisme, notre science, notre philosophie, tout l’armement et le prestige de notre civilisation? Comment parvient-elle aà sauvegarder l’intégritéT de ses principes moraux, de ses institutions sociales, de ses créations esthétiques, si bien qu’elle espère fermement non seulement qu’elle les sauvera de la destruction, mais qu’elle les verra, après l’épreuve, s’épanouir avec un éclat nouveau?»Bien que Desparmet n’ait jamais eu de prétention à théoriser, néanmoins, on voit bien àa travers ses questions et ses constructions empiriques l’ébauche d’une véritable théorie de la résistance symbolique et de la domination coloniale. Son œuvre reste encore aujourd’hui, une clef importante pour comprendre l’Algérie du début du XXe siècle qui reste un moment crucial de la construction sociale du sentiment national en Algérie.